Aux NOCTAMBULES

 

 

Un rayon de lune d'argent qui m'emporte

Au delà de mon âme qui vagabonde

Sur de lointaines étoiles qui m'escortent

Je retrouve mes souvenirs qui abondent

 

En cette douce nuit où dansent les ombres

Qui libèrent ceux que les chagrins confondent

Sur des rêves épars aux allures sombres

J'entends l'appel issu des muses profondes

 

Dans le crépuscule des regards endormis

Le temps, en sursis, épuise les secondes

Ma plume trahie l'aurore pour une amie

A l'aube, j'espère qu'elle me réponde

 

Un archange céleste me rend bohème

Point je ne ressens ces tonnerres qui grondent

Aux noctambules je dédie ce poème

Ainsi qu'à tous les solitaires de l'onde

 

Milev 07-08