Aux NOCTAMBULES
Un rayon de lune d'argent qui m'emporte
Au delà de mon âme qui vagabonde
Sur de lointaines étoiles qui m'escortent
Je retrouve mes souvenirs qui abondent
En cette douce nuit où dansent les ombres
Qui libèrent ceux que les chagrins confondent
Sur des rêves épars aux allures sombres
J'entends l'appel issu des muses profondes
Dans le crépuscule des regards endormis
Le temps, en sursis, épuise les secondes
Ma plume trahie l'aurore pour une amie
A l'aube, j'espère qu'elle me réponde
Un archange céleste me rend bohème
Point je ne ressens ces tonnerres qui grondent
Aux noctambules je dédie ce poème
Ainsi qu'à tous les solitaires de l'onde