J'AI PRIS DE L'EAU À LA VIEILLE POMPE

paroles de Guy Olivier Walczak

Couplet 1

J'ai pris de l'eau à la vieille pompe du cimetière,

afin de nettoyer mes pompes pleines de terre,

j'avais peur de revoir, un jour le fossoyeur,  

j'allais revoir ma mère qui dort six pieds sous la terre

après avoir survécu à tant d'années misère

 

refrain

Un jour sa vieille pompe, oublie soudain de battre,   

le tempo de la vie, il était déjà midi,

à des années lumières, loin de la planète bleue,   

cela me pompe l'air, de n'plus la voir vivre sur terre.

 

Couplet 2

Et voila que vient le tour, le tour de mon père,

il y'a de l'eau dans le caveau du cimetière,

et pompe et pompe, des heures le fossoyeur.

Mes pompes sont pleines d'eau,

de boue j'en deviens fou, pas riche pas pauvre,  

mon coeur bat, au son de la misère.

refrain

Un jour sa vieille pompe, oublie soudain de battre,

le tempo de la vie, il était déjà midi,

à des années lumières, loin de la planète bleue,  

cela me pompe l'air, de n'plus la voir vivre sur terre.

 

Couplet 3

Les pompes funèbres sont revenues me demander,

le grand jour convenu pour la cérémonie,

je me sens aussi seul, sans vous vous mes lumières,

pompeuse cérémonie ou les fleurs formaient un lit,

sous mes parents endormis, ensemble pour la vie.

 

refrain

Un jour sa vieille pompe, oublie soudain de battre,   

le tempo de la vie, il était déjà midi,

à des années lumières, loin de la planète bleue,   

cela me pompe l'air, de n'plus la voir vivre sur terre.

 

 

Couplet 4

Les pompes funèbres sont repartis  le curé aussi,  

seul devant la tombe mes souvenirs succombent,

le vent séch' séch'mes larmes, la colère me désarme,

d'être si loin de ces êtres, qui me sont si chers,

je vous envoie ces prières, messager de la terre.

 

refrain

Un jour sa vieille pompe, oublie soudain de battre,   

le tempo de la vie, il était déjà midi,

à des années lumières, loin de la planète bleue,   

cela me pompe l'air, de n'plus la voir vivre sur terre.

 

Couplet 5

J'ai pris de l'eau à la vieille pompe du cimetière,

afin de nettoyer mes pompes pleines de terre,

et tant pis pour mes pompes, vous êtes mes lumières.

Mon coeur est une éponge pleine de tritesse,

qui bat pour tout cet amour, qui ne voit plus le jour.

 

Finale parlée : Je garde en moi ce bel amour, nourrit de votre tendresse,

où grâce à vous, l'enfant un jour, devient un homme, qui prend la place, la place des parents.

 Guy-Olivier WALCZAK    oliverwallas@aol.com

 

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