NAUSÉES
Dieu qu'il était lourd mon coeur
en cette journée d'été...
Assise sur un rocher
pour méditer.
Sur notre plage de vacances,
je feignais l'insouciance.
Au loin, inquiet et toujours attentif,
le regard pensif,
tu respectais cette absence.
Ce silence.
Ce juillet là,
nous faisions semblant d'être heureux,
mais on ne savait pas
si on resterait deux.
Je regardais au loin,
oubliant mes nausées
en respirant très fort
ces trésors.
Mes larmes coulaient,
tant de fois retenues pour toi;
Je ne voulais pas
que tu les voies.
Le vent a fouetté mon visage,
et l'épais foulard bleu
cachant ma nudité,
s'est envolé.
Qu'importe,
Je ne suis pas encore morte!
Mais pourquoi?
Pourquoi moi?
Pourquoi pas...
Loup @ 19/02/03
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