MES FILLES

 

Hier encore penchée sur vos berceaux fragiles

Telle la bonne fée du château de la belle,

Je veillais tendrement vos petits corps graciles

Savourant le bonheur de l'amour maternel.

 

Puis vos premières dents, la fièvre, les inquiétudes,

Les nuits blanches passées à  calmer vos douleurs,

Murmurant des mots doux pleins de sollicitude,

Fredonnant des berceuses pour apaiser vos pleurs.

 

Une étape est franchie, première année d'école,

Les larmes chaudes coulent sur vos joues rebondies,

Mon coeur va imploser et rien ne me console

Jusqu'au moment enfin où il sera midi!

 

Quelques années plus tard c'est l'heure des copines,

Tous les anniversaires, les soirées pyjama,

Hier est déjà  loin, et le temps des comptines

Des calins délicieux, le temps file à  grands pas...

 

Nous voici aujourd'hui mes grandes demoiselles

A l'aube de vos vies et je lâche vos mains,

Vos jolis corps sont prêts à  déplier leurs ailes

Mais mes bras sont tendus si vous avez besoin.

 

Loup @ 28/01/03

 

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