UN AMOUR ÉPHEMÈRE...

 

Déposée par les brumes de mer

flottant sur le sablonneux rivage

telle une sirène ayant fait naufrage

elle s'offre à mon coeur amer

 

séduit par cette déesse vénusienne

subjugué par ce regard infernal

elle éveille en moi l'instinct animal

je succombe à cette beauté polynésienne

 

la nuit s'illumine d'un arc-en-ciel

un sublîme goût de miel

palpitations effrénées

le bonheur incarné

 

nos cris odieux

soufflés par la passion torride

s'élèvent jusqu'aux dieux

témoins de notre volupté perfide

 

épuisé par ce rêve trop réel

je suis las, contemplatif

elle me sourit, si irréelle

je suis là, admiratif

 

Puis l'océan la rappelle

la fée s'enfuit sur la mer

la réalité m'interpelle

ce n'était qu'un amour éphemère

papemich-2002

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