MON ÎLE
Je voudrais être une île
désertique et sacrée
où rien ne soit futile
sur ma terre adorée.
Sur ma terre adorée
mille sortes d'oiseaux.
Et puis des orchidées
plus belles que des joyaux.
Plus belles que des joyaux
mes plages de sable blanc
où seuls quelques cristaux
se sèchent en rubans.
Se sèchent en rubans
des algues enchevêtrées,
poussées par l'océan
et la folle marée.
Et la folle marée
gonflée par les orages,
recouvre mes rochers
pour que nul ne s'engage.
Pour que nul ne s'engage
sur mes rives sacrées,
je dois rester sauvage
lointaine et écorchée.
Lointaine et écorchée
je ne suis que moi-même.
Pensive et incertaine
Oh mon ile adorée...
Loup @27/01/03