ITINÉRANCE
Au cœur de la ville
À l’âme stérile,
Coule un flot de passants,
Ignorant le regard des itinérants.
Clochards, drogués, prostituées,
Vieillesse délabrée, courbée,
Jeunesse désabusée, écorchée,
Les yeux livides,
Chacun tend la main
Pour assurer son lendemain,
Soit en quête de pain,
Soit en manque de venin..
Ne sachant qui est le bon mendiant
Étranger et méfiant,
Je passe mon chemin
Le cœur étreint
Étouffant mes remords
Fuyant leur sort.
Guillaume
septembre 2001
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